Publié le 04 Janvier 2015
[...]La prise de conscience d'un nouveau métier vient trop tard selon vous ?
Beaucoup trop tard ! Et ce n'est pas la faute des pharmaciens. II y a de vraies lacunes dans leur formation universitaire. Pendant les six années d'études, il n'est jamais question des difficultés économiques, de la nécessité de s'adapter à un environnement hautement concurrentiel, de changer d'exercice... On ne leur donne déjà pas les outils pour appréhender la pharmacie d'aujourd'hui. Alors, la pharmacie de demain,
cela reste une douce utopie.
Pourtant, des cours de management et de merchandising sont dispensés dans les facultés...
Comprenez-moi bien, tout n'est pas à jeter dans les études de pharmacie. II y a effectivement des modules de management qui sont souvent de bonne qualité.
Les étudiants peuvent prolonger leur cursus par un master spécialisé ou un master de grande école, en finance ou gestion d'entreprise. On notera d'ailleurs - et c'est un phénomène nouveau - les conventions signées entre les facultés de pharmacie et les écoles de commerce, par exemple, le cursus intègre la Pharmacie Paris Descartes- Essec ou le DU de Management de l'officine dispense par l'EM Strasbourg.
Toutefois, de manière générale, les étudiants de pharma sont encore peu à s'orienter vers un double cursus. Quant au merchandising, cela fait des années que cette thématique n'est plus abordée dans les écoles de commerce. Aujourd'hui, les enjeux sont marketing au sens propre du terme, c'est-à dire être un acteur du marché et se mouvoir dans ce marché.[...]
Article de presse paru dans Pharma en janvier 2015 - Auteur : Olivier Valcke
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